Le bij de brest
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Комментарии

  • @MrNathanBF
    @MrNathanBF Год назад

    beaux témoignages. L'intonation et l'accent sont français par contre...dommage

  • @michelesanpietro3013
    @michelesanpietro3013 2 года назад

    Personne ne parle breton, malheureusement.

  • @siyacer
    @siyacer 2 года назад

    Beautiful

  • @pierrenoyer2863
    @pierrenoyer2863 2 года назад

    Merci des témoignages. Bon courage et restez mobilisés!

  • @Dominique2947
    @Dominique2947 2 года назад

    Parlar la lenga de nostra qu'es gardar la cultura, e tamben lo Pais ! Ua Occitàn faidit deu Bretanha . "Setu, Komz a ran Brezhoneg ! Trugarez bras "

  • @Heimrik01
    @Heimrik01 2 года назад

    N'y a-t-il plus de breton qui parle cette langue avec l'accent celtique et non l'accent français ?

    • @viictor1309
      @viictor1309 2 года назад

      Je ne pense pas, malheureusement

    • @soborsky
      @soborsky 11 месяцев назад

      Ici les mecs parlent breton avec un accent vannetais tres bien!

  • @muriel7463
    @muriel7463 2 года назад

    Oui! !!!!!!!. N'oublions jamais.

  • @morzhed-hoqh732
    @morzhed-hoqh732 3 года назад

    Il y avait des classes de breton dans le collège de ma ville. Elles ont été fermé, faute d’élèves. Le breton n’intéresse plus les Bretons. Vive l’Afrwance !!!

  • @geppogeppo8545
    @geppogeppo8545 3 года назад

    Sè tù sì una bella zitella brettona venite in Corsica, abiiamo, u mare, u sole è qualchì bellu zitellu per voi.

    • @MrNathanBF
      @MrNathanBF Год назад

      si t'envoies quelques une de tes femmes..ça peut se négocier

  • @geppogeppo8545
    @geppogeppo8545 3 года назад

    Avemu dimenticatu a lingua corsa è ancu di: libertà, fraternità è parità ... speremu. Evviva a Brettagna è a Corsica. franzesi fora è ancu taliani da a Sardaigna. Femu una cunfederazione trà Corsica è Sardaigna, ma hè solu un sognu, piccatu. Sè tù sì una bella zitella brettona venite in Corsica, abiiamo, u mare, u sole è qualchì bellu zitellu per voi.

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 3 года назад

    LANGUES DITES "REGIONALES". MOLAC et LEFUR sont des mous. On les a prévenus maintes fois. Amicalement, souvent avec une grande fermeté, mais d'une manière intellectuellement PROPRE, et strictement PROBE. Ils n'ont rien voulu entendre. PAR PEUR DE N'ÊTRE PAS REELUS ! La seule manière de procéder est de lire à la tribune, et d'afficher dans les mairies et dans les écoles les CRIMES CONTRE L'HUMANITE IMPRESCRIPTIBLES PERPETRES PAR LA FRANCE depuis les invasions de 1487-1491. Et de rendre cet enseignement obligatoire dans nos écoles. Le monde entier est maintenant au courant, car des pays comme la Russie, le Canada, la Suisse, la Kabylie, la Catalogne .... nous ont aidés, ont diffusé notre histoire, les injures qui nous ont été faites depuis 1789, et les persécutions dont nous avons été victimes. Les merdias bretons et français ont été complices, les politiques PIRES. NOTRE LANGUE A ETE ASSASSINEE par la France, tandis qu'on procédait sur nos cerveaux à une opération qui est un véritable LAVAGE, et d'incrustation d'une identité qui n'est pas la nôtre. Je fais partie des victimes. Tous savent maintenant que l'invention des droits humains remonte à l'antiquité et que la France non seulement n'a rien fait dans ce domaine, sauf de rédiger une DECLARATION qu'elle a prétendue UNIVERSELLE, mais qu'elle n'a JAMAIS appliquée. Et que le communisme a fait au moins CENT MILLIONS DE VICTIMES. Le grand tournant mondial porte un nom : LE CHRISTIANISME, qui a énoncé et IMPOSE tous les droits humains.Tous les spécialistes des droits de l'homme - dont je fais partie - sont d'accord sur ce point; même si, comme moi, ils sont athées. Les Bretons ont une large part de responsabilité dans notre malheur : les députés ne sont pas élus, mais pré-sélectionnés pour être inscrits en fonction de leur docilité. Une fois élus, ILS TOUCHENT à la fin du mois. MOLAC et LEFUR ont été trahis par leurs collègues bretons; ils ont tenté de faire quelque chose, mais n'ont jamais voulu dire la vérité, tant les faits sont cruels, et déshonorants pour l'espèce humaine, et pour la religion fausse que la France a imposée à ses victimes.; c'est une honte ABSOLUE. Nous supporterons cette honte jusqu'à la fin des temps. POUR EN SAVOIR PUS : tapez dans Internet le mot Mélennec, suivi de langues, histoire, droits de l'homme, démocratie, livre bleu de la Bretagne (surtout !) ...... Tous les Français - pas seulement les Bretons -, ont été grossièrement trompés; la manipulation des esprits n'a jamais été aussi forte qu'aujourd'hui (année 2021). Tous les citoyens du monde sont concernés par ce problème de tromperie dramatique par le pays devenu celui des DOIGTS DE L'HOMME. Les Comités des Droits de l'Homme sont saisis. RIEN ne peut arrêter la vérité, rien ne l'arrêtera.

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 3 года назад

    CHRONIQUE D’UN LINGUICIDE : la mise à mort de la langue bretonne par le pays des doigts de l'homme; (LOUIS MELENNEC). J’ai écrit des tonnes de littérature sur les langues, non en qualité de linguiste, mais d’historien. Sous l’ancien régime, la langue littéraire et administrative, dénommée « langue française », n’était parlée que par quinze pour cent de la population. Il y avait en France plus de trente langues locales, certaines authentiques langues nationales, méprisées par les cinglés de Paris sous des noms divers : jargons, patois, résidus de la féodalité, séquelles de la langue de Cro-Magnon, borborygmes animaux, etc. Une normalisation douce était en cours depuis la création de l’Académie française en 1635, par Richelieu. Mais à partir de 1789, le pays des doigts de l'homme procède à un assassinat de ces langues : un vrai carnage. L’élaboration de la langue française n’est pas un phénomène spontané, mais une construction laborieuse et autoritaire, imposée par un pouvoir central punitif et répressif, au prix d’un authentique lavage des cerveaux, et d’une lutte effrénée contre les identités locales, et de la personnalité des régions multiples du royaume de France. François Mitterrand - de triste mémoire, que Dieu lui pardonne -, fait panthéoniser l’abbé Grégoire, en 1989. Cet homme est l’auteur de l’assassinat des langues du royaume. Les jeunes Bretons veulent extraire le cadavre de l’abbé Grégoire de ce lieu auguste, comme le fut celui de Marat. Ils le dénomment aujourd’hui l’assassin des langues. Notre langue bretonne était parlée dans l'antiquité - sous une forme évidemment très différente de celle d’aujourd’hui. A partir de 1650, et de l’abbé Maunoir, elle a, génération après génération, été épurée, enrichie, modernisée - comme bien d’autres langues, d’ailleurs, par l’utilisation des mêmes procédés que les linguistes des autres pays : élimination de mots étrangers, création de néologismes, introduction de mots empruntés aux langues sœurs (le cornouaillais, le gallois, pour les Bretons …), simplification et unification de l’orthographe, suppression des différences entre la langue parlée et la langue écrite, etc.. Le premier dictionnaire tri-lingue (breton, français, latin) a été imprimé non en France, mais en Bretagne, sous le nom de Catholicon, en 1499. Les contributions de Le Gonidec, La Villemarqué, Roparz Hémon, ont été majeures. Interdite d’être parlée dans les écoles, Persécutée, humiliée, elle a été modernisée, à partir du 18ème siècle, par des gens de très haut niveau, linguistes réputés, en rapport avec les grands esprits de leur temps, est devenue une langue littéraire sous l'effet des grammairiens et des agrégés, à partir de 1900. Cette langue, qui comportait plusieurs dialectes - quatre selon les uns, cinq selon les autres, a été unifiée au vingtième siècle par des hommes de lettre éminents, des grammairiens, des agrégés de l’université, en dépit des oppositions de la France, dont le but - qui n’a pas varié depuis lors - est la destruction programmée de ce qu’elle dénomme les langues régionales. Aux dires des spécialistes de cette langue - ce que je ne suis pas, car dans mon enfance elle était interdite - , et je n’ai parlé qu’une seule langue, celle du colonisateur, les chefs d'oeuvre abondent; d’aucuns comparent Malmanche à Shakespeare - ce qui est sans doute excessif. Youenn Drézen, bigouden de Pont l’Abbé, est l’auteur de plusieurs chefs-d’oeuvre, et est l’un des auteurs, liés avec Roparz Hémon - dont il fut le professeur de breton ! -, qui a contribué à sauver la langue de la disparition totale. En revanche, s’il n’y avait eu sur terre que des communistes - comme madame Morvan -, la langue bretonne serait morte et enterrée depuis longtemps. D’authentiques débiles mentaux - dont certains de l’académie française , ont prétendu que la langue bretonne ne comporte ni vocabulaire, ni grammaire, ni poésie, ni aucun ouvrage qui mérite de retenir l’attention. Ainsi Jean Dutourd, lorsque les Bretons ont arraché aux Français l’instauration d’un CAPES de breton : « pourquoi pas, pendant qu’on y est, un CAPES de mendicité ? ». Et cet autre : « Il y avait déjà les putes bretonnes ; ne voila-t-il pas qu’ils veulent maintenant une littérature ? » En réalité, nous possédons des ouvrages nombreux et très savants de linguistique, de grammaire, de théories des langues. Ces deux phrases démontrent ce qu’est la subtilité française. La langue bretonne est plus fine que le français, elle exprime toutes les nuances de la pensée. La littérature bretonne est si vaste (des milliers d’oeuvre), qu’aucun auteur n’a pu la lire en entier. Elle a produit des ouvrages magnifiques dans tous les genres : la prose, la poésie, le théâtre, les contes, les légendes, les chansons, les ouvrages lyriques religieux surtout ... Nos poètes sont infiniment plus sensibles que les poètes français, qui souvent ne sont que des versificateurs. Malheureusement, sa faible extension limite son usage, ce qui est dommage pour tous. Ceux qui ont, comme moi, subi les persécutions qui nous ont été infligées par le pays des doigts de l’homme, ne peuvent s’empêcher de reproduire ici deux citations qui réjouiront le coeur de ces victimes de l’ignorance et de la sottise. La première est d’Henriette Walter, la grande linguiste, qui fut l’une de mes correspondantes : « le français n'est jamais qu'un patois qui a réussi ». L’un de nos plus grands linguistes, Goulven Pennoad, exclu de l’université à cause de son savoir, et surtout de ses opinions politiques, non conformes à la doxa (il n’était pas de gôche) a écrit, arguments à l’appui : « Le français est l’un des idiomes le plus minable d’Europe ; ceci ne tient pas à la richesse du breton, mais à la pauvreté intrinsèque de la langue française, et de toutes les règles qui ont brimé sa spontanéité ». La France fait semblant d'autoriser quelques classes bilingues : elle joue la montre, car nous perdons 2000 locuteurs chaque année. Son but n’a jamais varié : c’est la mise à mort de la langue bretonne.

    • @michelhoellard1085
      @michelhoellard1085 3 года назад

      Et hop, encore une position victimaire... Ce n'est hélas pas la France qui a tué le breton mais bien les bretons eux-mêmes (pendant mon enfance, ma propre famille s'interdisait (mamm-goz etc) de le parler en ma présence) et aujourd'hui, Diwan et les autres falsifient ("modernisent") la langue à loisir, au point que ladite mamm-goz n'y comprendrait plus guère si elle était encore de ce monde. Ce qui vit meurt, les langues aussi (voir le yiddish, le pataouine...). Autre chose : Goulven Pennaod (et non Goulven Pennoad ou Georges Pinault de son vrai nom...) fut exclu de l’université non à cause de son savoir (?) mais de ses activités politiques, non conformes à la doxa dit l'article et comment!! Nazi, néo-nazi et révisionniste et certainement j'en omets. "Me ‘zo marvet e-kreiz ar mor" Trugarez ha kenavo. MH

    • @xavieramoros6954
      @xavieramoros6954 2 года назад

      @@michelhoellard1085 La position victimaire est-elle infondée ? Pourquoi votre famille s'interdisait-elle de parler breton en votre présence ? Qui leur a inculqué cette honte ? Par quelle négligence une langue deux fois millénaires devrait mourir sous nos yeux sans qu'on daigne venir à son secours... Si vous n'aimez pas la culture de vos parents et l'âme de vos aïeux, vous êtes un arbre sans racine et l'humanité s'appauvrit comme la Terre se dessèche, s'érode et devient stérile et aride.

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 3 года назад

    ­ ­

  • @coachjb226
    @coachjb226 3 года назад

    Je pense que ça devrait être obligatoire.

    • @Sxilder1k
      @Sxilder1k 3 года назад

      Même dans les régions de Bretagne qui n’ont jamais parlé breton ? Doit-on enseigner le breton et pas le gallo dans les pays gallo ?

    • @coachjb226
      @coachjb226 3 года назад

      @@Sxilder1k alors je n'ai pas les compétences pour y répondre. Chacun parle ce, en quoi il croit.

    • @BabaBugman
      @BabaBugman 3 года назад

      @@Sxilder1k Dans les cantons historiques de langues bretonnes, cela a du sens que de conserver son identité et même un atout touristique (ainsi qu'une aide à apprendre d'autres langues). Pour les autres régions de Bretagne, cela pourrait être facultatif ou simplement obligatoire en "découverte". C'est un fonctionnement commun dans les pays multilingues (où j'ai grandi). Il y a souvent une langue régionale, une lingua franca, ainsi que la langue de la région voisine. On les apprend toutes et j'en suis bien heureux. Aujourd'hui, je maîtrise 5 langues (plus des notions dans d'autres) et la plus compliquée à apprendre fut la première langue dite "étrangère".

  • @Melvorgazh
    @Melvorgazh 3 года назад

    Le français est INUTILE

    • @geppogeppo8545
      @geppogeppo8545 3 года назад

      Esattamente cum'è in Corsica, caru amicu, sò d'accordu.

    • @magdasdak
      @magdasdak 2 года назад

      @@geppogeppo8545 Bretagne et Corse indépendantes

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 3 года назад

    LA MORT ANNONCEE DE LA LANGUE NATIONALE DES BRETONS. Un crime parfait. Les statistiques dont on dispose sont encore incomplètes. Mais suffisantes pour voir parfaitement clair dans le jeu machiavélique que joue le pays d’à côté. En 1863, on estimait le nombre de locuteurs bretons à 1,6 million d’habitants. Le nombre de locuteurs unilingues était à l’époque supérieur au nombre des bilingues. Le drame se manifeste un siècle après la révolution dite "des droits de l’homme", à la suite de l’enseignement obligatoire instauré par Jules Ferry, en 1881 et en1882. Dans sa proposition de 1933, Yann Sohier, sympathisant communiste - mais Breton convaincu - affirme que le breton est parlé par un million de personnes. Ce chiffre ne paraît pas exagéré. Il réclame un enseignement bilingue, et invite les Bretons à signer une pétition. Cette tentative échoue, bien entendu : l'impérialisme français est absolu. En 1940, survit encore un nombre élevé de personnes âgées, la langue se maintient à des taux élevés jusqu’en 1945-1950. Entre les deux guerres, est intervenu un autre mécanisme. Les parents - les mères spécialement, celles qui ont été martyrisées par leurs instituteurs pour avoir commis le crime de parler leur langue maternelle, réalisent que leurs enfants seront avantagés dans leur avenir professionnel, s’ils parlent le français, et s'ils renoncent à parler la langue nationale ; ils auront sans doute du mal à trouver du travail s’ils ne parlent pas le langage de l’occupant. Les élèves les plus doués n’aspirent guère, à cette époque, qu’à des postes modestes, mais qui leur assurent un travail sûr, même peu rémunéré : devenir instituteur, agent des postes, sont considérés comme des promotions sociales. En 1955, l’un de mes camarades de lycée, habitant au Guivinec, très brillant élève, est reçu au concours de l’Ecole Normale de Quimper. Fonctions fort modestes que celles d’instituteur. Mais pas à l’époque : dans ce pays pauvre et déshérité, c’est une promotion. Je suis le témoin des pleurs de la mère lorsqu'elle apprend le succès de son fils. Des auteurs mal informés - ou surtout de mauvaise foi - veulent faire accroire que c’est là la cause de la désaffection pour la langue bretonne. Broudic, dans un film RUclips et dans ses écrits, laisse entendre que ce sont les familles qui ont poussé à l’abandon du breton. C’EST FAUX. C’est la politique de persécution de l’État français qui a poussé les parents à mettre leurs enfants à l’abri des horreurs qu’ils ont subies du temps qu’ils fréquentaient l’école de la prétendue république. L’abandon de la langue est la conséquence de la politique de la France, non de la libre décision des familles. Je suis né en pays bretonnant, jusqu'en 1959, j’ai donc vécu sur le terrain cette abomination. Il y a actuellement 180 000 locuteurs bretonnants. La perte, chaque année, est de 5000 locuteurs. Il n’y a plus un seul locuteur unilingue. Et il est impossible de vivre sa vie en parlant exclusivement la langue bretonne, contrairement au pays de Galles - qui compte 500 000 locuteurs -, car la Bretagne toute entière parle français. Seul le renvoi de l’administration coloniale hors de nos frontières peut nous donner de l’espoir. La France a commis un crime parfait : la plupart des Bretons ignorent ce crime dont ils ont été victimes, à cause de leur naïveté exceptionnelle : dans leur innocence, ils ne peuvent même pas imaginer que la politique linguistique de la France ne vise qu’à faire disparaître la langue bretonne. Les écoles Diwan, les plaques minéralogiques en breton, les examens scolaires que l’on autorise à passer en langue bretonne, les prétendus diplômes de breton, sont du vent : la France joue la montre, et sait très bien que dans peu d’années la langue aura disparu. Tous pleureront dans leur chaumière, et refuseront de reconnaître leur complicité. Il est d’une évidence absolue que les enfants auraient tout aussi bien pu apprendre deux langues simultanément, voire trois. C’est pour cette raison que Sohier, Roparz Hémon, Youenn Drézen et leurs disciples, hyperconscients du jeu mortifère de la « république », se sont battus : ils voulaient sauver non pas seulement la langue, mais aussi la Bretagne. En 1950, les parents arrivés à la cinquantaine sont parfaitement bilingues. Les Bretons coulent, parce qu’on les entraine vers le fond, et qu'ils refusent de comprendre. On ne les sauvera pas malgré eux.

    • @lioneloffman4679
      @lioneloffman4679 3 года назад

      Vous dites la pure vérité

    • @louismelennec7958
      @louismelennec7958 3 года назад

      @@lioneloffman4679 : 40 ans de travaux utiles, 40 ans de vérité : il ne sert à RIEN de vouloir convaincre des Bretons : CE SONT EUX QUI ONT RAISON, DANS TOUS LES CAS; surtout si vous êtes compétent et désintéressé : raisons de plus pour qu'ils se démontrent à eux-mêmes que ce sont EUX qui détiennent la vérité, pas vous. Lisez dans quel climat Ropartz Hémon, qui a sauvé notre langue, a travaillé : jalousie, injures, conflits incessants, accusations de toutes sortes ... De dégoût, il s'est retiré en Irlande, et y est mort !

    • @MrNathanBF
      @MrNathanBF Год назад

      Breiz d'ar Vreiziz.

  • @gerald4013
    @gerald4013 3 года назад

    Pour développer l'enseignement du breton il faudrait commencer par avoir suffisamment de profs compétents dans la langue. Aujourd'hui chez Diwan il y a environ 4000 élèves en tout pour 600 000 enfants/ados scolarisés en Bretagne, donc même pas 1% et déjà avec des effectifs aussi faibles on n'arrive pas à trouver assez de profs compétents dans la langue (disons-le franchement, l'immense majorité des profs ne maîtrisent pas la langue bretonne : ni la prononciation, ni la grammaire, ni le vocabulaire). On est très loin d'être exigeant aux examens des profs, et du coup la majorité parlent mal, et assez souvent on recrute n'importe qui. Donc si le nombre d'élèves augmente et qu'on continue comme ça, les profs bretonnants seront de plus en plus nuls en breton et au final, tout ça ne servira à rien. De toutes façons déjà maintenant l'immense majorité des élèves de Diwan oublient tout en quelques années après avoir quitté la filière, donc il est impossible qu'ils transmettent la langue à leurs enfants. Donc tout ça n'a servi à rien. Il faudrait que les adultes apprennent déjà le breton correctement, et le parlent à leurs enfants, que les enfants apprennent le breton à l'école avec des profs qui soient obligatoirement compétents en breton, et que d'une façon générale ce soit toute la société qui connaisse le breton (et le français évidemment). Dans la situation actuelle, on a d'un côté les anciens qui parlent breton entre eux, de l'autre les "jeunes" qui parlent leur mauvais breton dans le petit milieu militant (qui ne va pas tellement plus loin que l'école), et tout le reste de la société qui fonctionne en français... ce qui fait que pour pouvoir pratiquer la langue c'est compliqué... Le breton scolaire ne permet même pas de communiquer avec la génération des anciens, car ce sont pour ainsi dire 2 langues différentes...

    • @morzhed-hoqh732
      @morzhed-hoqh732 3 года назад

      J’étais certain en ouvrant la vidéo de trouver ta crosse gueule ! 🤣🤣🤣

    • @morzhed-hoqh732
      @morzhed-hoqh732 3 года назад

      Oui ! La langue bretonne est techniquement morte ! Mais je ne veux plus te voir en train d’écrire que c’est la faute des apprenants. C’est d’abord et avant tout, la faute de la république française. Cette république est une escroquerie et il faudrait pourvoir gueuler chaque jour que cette république tue la France. Ensuite, c’est la faute des anciens qui étaient fiers de devenir Français. Ils ont massivement abandonné leur langue pour parler Français à leurs enfants. Les vieux n’ont pas parlé breton à leurs enfants, alors pourquoi tout d’un coup, il se mettrait à le parler avec d’autres ? On est condamné à parler un ersatz de breton ou de continuer à parler français. C’est parti pour que ce qui reste disparaisse. La France sera bientôt peuplée d’anglophones musulmans. 🤣🤣🤣

  • @xavieramoros6954
    @xavieramoros6954 3 года назад

    Bretons, parlez le Breton !!!!

  • @nicoaubry4196
    @nicoaubry4196 4 года назад

    Soyez concerné comme pour les Normands

  • @nicoaubry4196
    @nicoaubry4196 4 года назад

    Je suis breton en Normandie et comme pour les Normands

  • @pasia.721
    @pasia.721 4 года назад

    🇧🇯🇧🇯🇧🇯🇫🇷🇫🇷🇫🇷

  • @pasia.721
    @pasia.721 4 года назад

    Super bravo j'aime aller au BENIN

  • @latoucheF7
    @latoucheF7 4 года назад

    @4:48 non, pas un dialecte (tout du moins au sein de la France) mais bien une langue différente du français.

  • @uoltobadios1001
    @uoltobadios1001 4 года назад

    Victoire, c'est dommage parce que la langue est l'identité d'un peuple. Vous vous avez encore la chance d'apprendre une vrai langue, et pas un patois, c'est encore plus précieux. Tes ancêtres ont surement pâtie de l'interdiction de leurs langue quand ils étaient jeunes, préservez votre identité, tous les français ne doivent pas se ressemblé, et vous, les Bretons vous fêtes partie de ceux qui ont encore une forte identité avec les basques. Garder ça, votre langues est millénaire, c'est l'une des dernières langue celtique à subsister. J'ai 23 ans, est je regrette qu'on n'est pu me proposer d'apprendre le Gascon à l'école, ou le saintongeais. Pourquoi je dit ça ? parce que qu'on on est vraiment attaché à ses racines, quand on connais sa région, le "pays de nos ancêtres", cela nous rend fier. Alors oui le breton ne te servira pas en temps que langue de conversation, il y a trop peu de locuteur, mais c'est l'un des plus grand héritages que vos ancêtres on pu préserver jusqu'à nos jours. C'est comme pour la langue gauloise, on ne se rend pas compte des trésors culturel qui ont disparu avec l'arrivé des Romains. Préservé ce qu'il vous restes, nous ne somme pas une seule entité en Europe ou en France. Au contraire, c'est la différence qui est belle. Voilà, petite message d'un charentais bordelais, j'espère qu'un jour vous comprendrais qu'il faut préserver tous ça, les cultures se perde et l'on ne connais même plus le pays d'où l'on vient et son histoire. Aujourd'hui on veut nous uniformiser avec l'anglais, ce n'est pas bon, protéger vos héritages culturel. On vous aimes les Bretons

    • @obretao1470
      @obretao1470 4 года назад

      C'est vrai ,moi aussi je m'en rends compte a propos du gascon presque complétement disparu sur le Bordelais ,même des gens ici depuis toujours n'en n'ont même pas connaissance

  • @bretonnedu2957
    @bretonnedu2957 4 года назад

    Gourc'hemenoù, bravo à tous nos jeunes qui apprennent le breton et perpétue la langue,,,,, c'est important,,,,, notre culture!!!!! C'est notre histoire,,,,

  • @seanlughaidh9036
    @seanlughaidh9036 5 лет назад

    Mad tre ..war-raok yezh ma zadoù kozh ( an emzesker on ) Ar Brezhoneg hag ar Tibetan yezhou ma c'halon emaint ( pobloù merzheriet ) Lennegezh ha kelennadur pinvidik he deus .Ni zo Breizhad ha lorc'h zo ennomp .

  • @urimneza
    @urimneza 5 лет назад

    Moi je suis albanais et deskiñ a ran brezhoneg e skol ver breizh. Kenavo

  • @anonymh4ck867
    @anonymh4ck867 5 лет назад

    Je suis la moi ! J'apprend le Breton et je l'apprend à ma copine aussi !

    • @Beebee7129
      @Beebee7129 5 лет назад

      Idem, sans l entendre c'est chaud

  • @anonymh4ck867
    @anonymh4ck867 5 лет назад

    Je suis vers Toulouse et j'apprends le Breton chez moi :x je galère à mort

  • @dassabligarayane8715
    @dassabligarayane8715 5 лет назад

    s est bien

  • @jeanjean4322
    @jeanjean4322 6 лет назад

    Vous arriver a converser avec les Vieux? Avec un accent francais? J en doute...persi si je dis a ma gd mere azeit a la place de kier en o koaajeun pour s asseoir..je doure qu elle comprenne

    • @Erwann29460
      @Erwann29460 5 лет назад

      Critiquer des jeunes qui font de leur mieux pour aider cette langue à survivre, bravo, très constructif ...

    • @Mona-kz6nz
      @Mona-kz6nz 4 года назад

      C'est vrai, le breton est la seule langue qui n'a pas le droit d'évoluer

  • @yourboyla2856
    @yourboyla2856 6 лет назад

    Salut, super vidéo, j'ai bien aimé ! Je suis moi même actuellement au Bénin et j'ai aussi fais des Vlogs, si vous êtes intéressés, allez checker 😉 West Africa Trip (Vlog) : ruclips.net/p/PLteho8LjvkVxFYjL-BaIo4H2RBdGVPzyS

  • @inribreton8849
    @inribreton8849 6 лет назад

    Gouezit un dra tud yaouank : ar brezhoneg ne servij nemet d'un dra : Bezañ Brezhon ha bevañ evel ur Brezhon. Ha ma komzomp brezhoneg eo dra ma z eo hon enor a Vrezhoned, hag hol laouenedigezh.

  • @psychoproduction6705
    @psychoproduction6705 6 лет назад

    Cest quoi cette accent de merde . cest ta langue ou non!?

  • @juliedamerica5012
    @juliedamerica5012 6 лет назад

    Pourquoi pas mais le plus beau c'est quand tes parents te l'enseigne

  • @daviddavid6150
    @daviddavid6150 7 лет назад

    Reportage intéressant, on voit la grosse différence entre le centre Bretagne attaché à la langue bretonne et le sud + Rennes qui ne se sentent pas ou peu concernés.

    • @fablb9006
      @fablb9006 3 года назад

      C’est normal, Rennes est une terre de langue Gallo (langue latine d’oil comme le français) et non de langue Bretonne. Le Breton ne concerne que l’ouest de la Bretagne.

    • @PatoBZH
      @PatoBZH 3 года назад

      @@fablb9006 Après ça, c'est le sens historique des frontières linguistiques, mais actuellement, il y a plus d'étudiants en breton à Rennes qu’à Brest par exemple.

  • @FestBreizh
    @FestBreizh 7 лет назад

    Brezhoneg : ar yezh evit an dazont ! :)

  • @louismelennec2188
    @louismelennec2188 7 лет назад

    L'OUVRE "CIVILISATRICE" DE LA FRANCE, PAYS DES NON-DROITS DE L'HOMME, DANS LE DOMAINE LINGUISTIQUE. (Extraits du Livre bleu de la Bretagne; 300 000 téléchargements). Par Louis MELENNEC, historien. LA LANGUE ET LA CULTURE BRETONNES FONT L’OBJET D’UN ASSASSINAT ORGANISÉ PENDANT UN SIECLE ET DEMI. La langue bretonne, très subtile, beaucoup plus ancienne que le français, est non seulement dévalorisée d’une manière outrancière, elle est insultée. Selon les français, ce n’est pas une langue : c’est un jargon, un idiome, un patois, un dialecte corrompu, un baragouin, un charabia, un instrument de dommage et d’erreur. Ceux qui l’utilisent ne parlent pas, ils « patoisent », ils « baragouinent », ils « déblatèrent », ils « parlent vicieusement ». Cet idiome est un reste des cavernes de Cro-magnon, une séquelle de la préhistoire, un « dernier reste de la féodalité », un langage de sorciers, une « relique barbare et arriérée d’un autre âge ». Il obscurcit et engourdit la pensée, prolonge l’enfance de la raison et la vieillesse des préjugés, empêche de raisonner, de comprendre, d’assimiler les idées nouvelles, en particulier les « idéaux » révolutionnaires, la démocratie, la République. C’est, dit Hugo, « une tombe pour la pensée ». Il est d’ailleurs, à l’oreille, hideux, inélégant, grossier, guttural, imprononçable, et ne peut l’être qu’au prix de grimaces, et de contorsions du visage et du corps. Cette « grande vaincue de l’histoire » (sic), selon les « sçavants » français qui n’en comprennent pas le premier mot, décrète qu’elle n’a produit aucune poésie, aucune littérature, aucune œuvre littéraire de valeur. Il serait impossible que cela soit, puisqu’il n’y a pas de grammaire bretonne (!). Les prêtres, qui continuent à l’utiliser pour prêcher (c’est la seule langue parlée et comprise dans les diocèses de l’Ouest), sont particulièrement visés. Ils se servent de ce jargon infâme pour maintenir les Bretons dans leurs « superstitions religieuses », pour les asservir, pour faire entrer dans leurs pauvres crânes de demeurés des idées perverses, pour « les fanatiser », pour « chasser des têtes bretonnes les idées de liberté ». etc. Ils deviennent des « sorciers », des « ratichons », des « calotins bretons ensoutanés ». Ces insultes se prolongent jusqu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Dans l’administration, dans les écoles, la langue antique est péremptoirement interdite. La France met en place un système médiéval de persécutions, digne de l’Inquisition, et de sanctions à l’encontre de tous ceux qui entendent perpétuer la culture qui, jusqu’alors, avait été, pour les lettrés, un sujet de fierté. Des escouades d’instituteurs français sont envoyés dans les écoles bretonnes, avec des directives précises réitérées par les préfets et les sous-préfets : « assassiner la langue bretonne », « éradiquer totalement l’idiome local », (de nombreux textes et directives ministérielles accablantes sont conservés, cette politique étant initiée, surveillée, amplifiée depuis Paris) ; « la corrompre, afin qu’on ne le comprenne plus » (sic), interdire, manu militari au besoin, de parler breton (des gendarmes rendent parfois visites aux parents dans les fermes, pour les intimider), infliger des punitions aussi vexantes que possibles aux enfants, sinon aux parents, qu’on culpabilise chaque fois que cela est possible. Les prêtres, curés et religieux, qui prêchent dans la langue nationale bretonne, la seule qui soit comprise, sont privés de leur salaire (la séparation de l’église et de l’État n’intervient qu’en 1905). Dans les écoles, les enfants sont terrorisés. On les montre du doigt, on rit d’eux lorsqu’ils confondent un terme français avec un terme breton ; on les entraîne à se moquer des autres ; on les isole au piquet, on leur donne des coups de règle sur les doits, des gifles, voire coups de pied ; on les punit lorsqu’on les surprend à parler breton dans la cour ; on accroche à leur cou un objet infamant tel qu’un sabot, une corne de vache, ou tout autre objet ridicule. Dans certaines écoles, fait criminel pour ceux qui s’en sont rendus coupables, on accroche au cou de ces malheureux l’ardoise d’infamie : « Breton = cochon ». (Cette dernière pratique a marqué les esprits, d’une manière définitive, les Bretons ne l’oublieront pas, et ne la pardonneront jamais). Une autre ignominie est inventée : la culture de la délation. L’enfant surpris à parler le breton, conserve le « symbole » infamant au cou, jusqu’au moment où il réussit à dénoncer à l’instituteur un autre délinquant. Certains n’osant rentrer chez eux, attendent la nuit, et contournent le village. Les parents, conditionnés, infligent de nouvelles punitions à l’enfant, après le coucher du soleil. Ces faits sont attestés par des témoignages accablants. Les prêtres sont l’objet de sanctions graves : avertissements, suspensions, blâmes, privations de salaire (la loi de séparation de l’église et de l’État n’intervient qu’en 1905). Le ministère Combes invente le concept « d’usage abusif du breton », pour empêcher qu’il ne soit utilisé dans les églises : c’est un abus, punis de sanctions sévères, pour un breton, de parler la langue que ses ancêtres utilisent comme seule langue depuis 2000 ans. Le pire, sans doute, dans ce pays traditionnellement très religieux : on prive les enfants de confirmation, et même de communion, s’ils ne connaissent pas suffisamment le Français. La langue du colonisateur, dénommée « langue nationale » dans un pays qui en en possède une, bien avant les français, autorise les plus zélés à traiter le breton de « langue étrangère », sur leur propre territoire (!). Des journalistes, des hommes politiques connus, que l’on avait cru sains d’esprits, préconisent des mesures extrêmes : « Il faut frapper les curés » ; « tapons dessus, de toute la rigueur des lois, de tous les poings des gendarmes » (La Lanterne) ; « il faut prendre des mesures énergiques, sans hésiter » ; « il faut utiliser des commissaires de police courageux, des préfets, des magistrats, des fonctionnaires républicains pour entreprendre la colonisation de la Bretagne » (!); « il faut faire totalement disparaître la langue bretonne » (de Monzie, ministre, 1925) ; « la seule réponse, c’est d’emprisonner tous ceux qui formulent les revendications linguistiques bretonnes » (Albert Dalimier, ministre du travail, 1932). Détail abominable : la « Déclaration Universelle des droits de l’Homme », pendant qu’on procède à un véritable lavage des cerveaux, est enseignée par « la » république, qui détient tous les pouvoirs, dans les écoles. Les enfants n’ont d’autre solution que de croire ce qu’on leur enseigne. On les a tellement infériorisés, tellement convaincus qu’ils appartiennent à une race de sous-débiles, qu’ils regardent la lumière française comme étant leur planche de salut. Le drame qu’ils vivent est affreux. Les résultats de cette politique sont spectaculaires. En 1850, à l’exception des villes, toute la moitié ouest de la Bretagne est encore bretonnante. En 1850, 160 communes du Finistère sur 160 parlent le breton. On dénombre à l’époque 1,6 million de locuteurs. En 1940, la langue de communication, dans les campagnes bretonnes, chez les marins, chez les artisans, les commerçants des villages et des petites villes, est le breton. En 2000, ce chiffre est tombé à zéro. En 2008, les efforts de la France ont abouti à un résultat inespéré pour le colonisateur : il reste 200 000 locuteurs bretons, tous âgés. En 2017, ils sont 100 000. Pour entretenir l’illusion, et perpétuer l’hypocrisie, la France a « autorisé » la création de quelques classes bilingues, mais freine de toutes ses forces en s’opposant à toute progression de la langue nationale. Après un simulacre de débat au Parlement, elle a fait semblant d’autoriser les langues régionales, ce qui est fermement démenti sur le terrain. La politique de la France est l’éradication totale du breton. LOUIS MELENNEC.

  • @newcyborg315
    @newcyborg315 7 лет назад

    n'eus ket skolioù gallo e roazhon ?

    • @juliedamerica5012
      @juliedamerica5012 6 лет назад

      new cyborg traduit moi. ... je défend le wallon en Belgique mais amoureuse de la Bretagne. Hélas je ne le parle pas encore. :)

    • @inribreton8849
      @inribreton8849 6 лет назад

      lol

    • @PatoBZH
      @PatoBZH 4 года назад

      Julie Damerica il dit « il y a pas d’école gallo à Rennes ? »